Tabagisme et santé cardiovasculaire : Comprendre les dangers et réduire les risques pour le cœur
En France, on estime à 75 000 le nombre de décès directement imputables au tabagisme. Qu’il soit précoce ou tardif, qu’il soit régulier ou occasionnel, qu’il soit actif ou passif… ce dernier représente un risque majeur pour la santé, en particuliers pour le cœur. La Fédération Française de Cardiologie annonce, de fait, qu’entre « 70 à 80 % des victimes d’infarctus âgées de moins de 50 ans sont des fumeurs ». Il apparait alors essentiel que tout un chacun puisse prendre conscience que fumer a des conséquences néfastes sur sa propre santé cardiovasculaire et qu’il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Tabagisme et santé cardiovasculaire : les dangers à connaître
De manière générale, on estime qu’un fumeur perd en moyenne 10 ans d’espérance de vie par rapport à une personne non-fumeuse. Dans le même temps, ce sont 50% des fumeurs qui ont commencé à fumer à l’adolescence qui décèderont d’une maladie liée au tabagisme. Ce dernier faisant partie des principaux facteurs de risque attribués aux maladies cardiovasculaires.
Concrètement, fumer favorise la survenue de spasmes artériels, la formation de caillots ou des troubles du rythme cardiaque entrainant de graves accidents cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, mort subite). En outre, le tabagisme endommage progressivement les artères, en particulier si le sujet présente d’autres facteurs de risque tels qu’un taux de cholestérol élevé, une hypertension artérielle ou un diabète. Dans ces cas, les effets néfastes du tabagisme sur le cœur se multiplient rapidement et de manière significative. Enfin et une fois respiré, le monoxyde de carbone produit au moment de la combustion de la cigarette, irrigue le sang et prend la place de l’oxygène. Provoquant ainsi un essoufflement et altérant le bon fonctionnement du cœur.
Cœur et tabagisme : pourquoi il est important de stopper la cigarette ?
Même un tabagisme « léger » peut entraîner un risque accru. Fumer une seule cigarette par jour multiplie par deux le risque de présenter une maladie coronarienne. De plus, le risque associé à la consommation d’une cigarette par jour équivaudrait pour moitié à celui de fumer 20 cigarettes par jour.
Les hommes sont plus à risque, avec 46% de risque de développer une maladie coronarienne contre 31% pour les femmes. Quant au tabagisme passif, ce dernier est aussi un facteur de risque. L’exposition passive à la fumée de cigarette revenant par équivalence au fait de fumer une cigarette par jour.
Arrêter de fumer pour réduire les risques : comment y parvenir ?
Une cessation précoce du tabagisme permet de réduire considérablement les risques. Huit heures après la dernière cigarette fumée, la quantité de monoxyde de carbone dans le sang diminue déjà de moitié et l’oxygénation des cellules revient à la normale. Après un à cinq ans d’arrêt, le risque de subir un infarctus du myocarde rejoint le niveau de celui d’un non-fumeur. Et après 15 ans de sevrage, le risque de présenter une maladie cardiovasculaire est similaire à celui d’une personne non-fumeuse.
Arrêter de fumer, par quel moyen ? Chez VDLV, nous sommes convaincus de l’utilité de la cigarette électronique – alternative largement plébiscitée par les fumeurs désireux de stopper leur consommation de cigarette. Cet outil que nous croyons nécessaire dans la lutte contre le tabagisme vous permettra d’engager un sevrage en douceur. Mais attention, vous ne devez plus fumer en parallèle. Contrairement à la cigarette classique, la cigarette électronique ne contient pas de tabac, ne brûle pas, et ne libère donc pas de goudron ou de monoxyde de carbone, qui sont des composants nocifs pour la santé. De plus, il est possible de régler le taux de nicotine présent dans l’e-liquide, permettant ainsi de diminuer progressivement une part de sa dépendance.
Pour votre choix d’e-liquides, nous vous conseillons de vous orienter vers des produits français certifiés AFNOR respectant un cahier des charges strict.